FACIL contre C-51 et pour un vrai plan de protection de la vie privée

FACIL, pour l'appropriation collective de l'informatique libre (FACIL) invite les Québécoises et les Québécois à communiquer avec leurs sénateurs et leurs sénatrices pour demander le rejet du projet de loi C-51, qui fait reculer nos droits à la vie privée et à la liberté d'expression.

Comme tous les membres de la coalition «Protégeons notre vie privée» mise sur pied à l'été 2013 suite aux révélations d'Edward Snowden, FACIL souhaite mettre fin de façon définitive au phénomène de la surveillance de masse. Le projet de loi C-51 du gouvernement Harper va exactement dans le sens contraire, notamment en augmentant les pouvoirs du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) au détriment de la liberté d'expression tout en ne faisant absolument rien pour protéger la vie privée, bafouée au plus haut point par les activités de surveillance des États et des grandes entreprises du numérique. Rappelons qu'en plus de bafouer nos droits, la surveillance de masse est extrêmement coûteuse et inefficace contre le terrorisme. Les citoyennes et les citoyens ne doivent pas céder à la peur et brader leurs droits et libertés pour une illusion de sécurité.

Pour FACIL, il est manifeste que des réponses politiques comme technologiques sont nécessaires pour solutionner le grave problème de la surveillance de masse.

Par exemple, du côté des réponses politiques, OpenMedia propose depuis le 20 mai 2015 un Plan de protection de la vie privée issu d'un exercice de participation citoyenne. Contrairement au gouvernement Harper qui ne fait qu'aggraver le problème avec le projet de loi C-51, le plan d'OpenMedia propose des moyens efficaces de protéger nos droits fondamentaux contre les agissements de l'État canadien.

Du coté des réponses technologiques, les citoyennes et les citoyens peuvent heureusement déjà s'efforcer de reprendre le contrôle sur leurs données personnelles en utilisant des dizaines d'alternatives basées sur le logiciel libre, les réseaux décentralisés et la cryptographie, comme celles répertoriées dans le site PRISM Break.

POUR AGIR MAINTENANT :

1. Communiquer avec les sénateurs et sénatrices du Québec
http://sen.parl.gc.ca/portal/canada-senators-f.htm

2 . Lire la synthèse du Plan de protection de la vie privée traduite en français par FACIL
https://privacyplan.ca/francais

3. Visiter le site PRISM Break
https://prism-break.org/fr/


Le communiqué diffusé sur CNW Telbec. (Le nombre de mots a été réduit par rapport à la version intégrale ci-haut).