Le logiciel libre est une option incontournable pour le gouvernement du Québec

Soumis par Daniel Pascot, en première analyse personnelle rapide

Une annonce diffusée officiellement et relayée par les réseaux sociaux hier soir

http://www.tresor.gouv.qc.ca/nouvelles/article/le-logiciel-libre-est-une-option-incontournable-pour-le-gouvernement-du-quebec/

et dans la presse comme ici

http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/techno/201303/18/01-4632258-le-conseil-du-tresor-veut-forcer-lutilisation-du-logiciel-libre.php

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/373584/quebec-reconduit-le-decret-liberal-anti-logiciel-libre

http://www.lesfilsdelaliberte.net/2013/03/19/logiciel-libre-versus-proprietaire%C2%A0-un-choix-de-societe/

http://christiandube.ca/conference-de-presse-contrats-informatiques/

http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/03/18/le-gouvernement-quebec-renouvelement-microsoft-_n_2902591.html

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2013/03/18/002-quebec-centre-expertise-logiciel-libre-contrat-microsoft.shtml

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/373584/quebec-reconduit-le-decret-liberal-anti-logiciel-libre

Deux des demandes par les acteurs du logiciel libre s'y trouvent : la création d'un « Centre d’expertise en logiciel libre (CELL) » et le « dépôt d’une liste de standards ouverts recommandés, essentiels à l’utilisation des logiciels libres dans les organismes publics, et de leur mode d’application ». Est-ce suffisant ou comme le craignent certains un écran de fumée ?. Cela dépendra de la force de frappe et de l'accueil de ce centre ainsi que du caractère contraignant et de l'échéancier de ce qui devrait s'appeler un cadre commun d'interopérabilité.

Parmi les six autres, certaines ont un bon potentiel d'impact comme la concertation avec le réseau de l’éducation ou l'évaluation des mécanismes administratifs qui freinent l’utilisation du logiciel libre au sein de l’Administration publique, et là aussi tout dépendra de l'accueil et de l'énergie qui y sera consacrée.

La plupart des pays qui bénéficient significativement du logiciel libre ont commencé d'une manière analogue. Nous avons du retard à rattraper. Mais la situation change et on peut espérer qu'à l'heure où le poste informatique sous windows à la maison est en train de devenir chose du passé, le gouvernement ne va pas pérenniser et laisser détourner un décret pour imposer inutilement de mur à mur cette « solution » en voie de disparition, ce serait un immense gâchis qui prolongerait notre retard. Ainsi, si votre usage à la maison se résume à internet (de Facebook à votre compte en banque et le courriel) et à votre centre médiatique (photos, films et sons), il ne faut presque plus rien ajouter à votre téléviseur (si ça n' y est pas déjà inclus, et vous pouvez y connecter votre clavier) et je ne parle même pas d'un téléphone ou d'une tablette.

Il faut espérer que cette option incontournable sera rapidement en force pour les structures internes (serveurs, bases de données, réseaux, outils de développement). Les coûts pour les années à venir en dépendent, il y a consensus à ce sujet, alors qu'actuellement force est de constater un blocage organisé dans la structure gouvernementale envers cette option. Les mesures proposées vont dans le bon sens, est-ce suffisant, seront-elles réellement appliquées, certains disent non et le passé leur donne en partie raison, certains espèrent que oui, ils doivent alors être proactifs et vigilent car c'est loin d'être acquis.