Québec n'interjette pas l'appel du jugement confirmant l'illégalité des attributions de contrats de licences informatiques sans appel d'offres... la suite
La Conférence nationale des présidents et des présidentes du Parti québécois,réunie à Beaupré, le 19 juin dernier, a adopté la proposition principale intitulée Agir en toute liberté. Elle sera soumise aux membres pour adoption au XVIe congrès national du Parti Québécois qui aura lieu les 15, 16 et 17 avril 2011.
Dans la section du document intitulé « L'État au service des québécois, un État performant et responsable », on y trouve l'orientation suivante :
Un gouvernement souverainiste :
«Ouvrira les appels d’offres informatiques aux logiciels libres et mettra en place dès son arrivée un groupe conseil, libre d’intérêts particuliers, pour le guider sur le virage à prendre. Cette simple mesure pourrait faire économiser des dizaines de millions au gouvernement, en plus d’offrir plus de flexibilité. Le mot d’ordre : « modernité ».»
La commissaire européenne en charge du numérique, Neelie Kroes, a mis en garde ce jeudi les gouvernements européens contre le risque de se voir "enfermés accidentellement dans une technologie propriétaire", visant sans le nommer Microsoft, et annoncé la mise en place d'un programme de conseils aux Etats pour qu'ils développent leur utilisation de logiciels libres.
Contrairement aux logiciels propriétaires, le code-source (la "recette" d'un programme) des logiciels libres est consultable et modifiable par tout utilisateur. La plupart des logiciels libres, comme le navigateur Web Firefox, la suite bureautique OpenOffice ou le système d'exploitation GNU/Linux Ubuntu, sont distribués gratuitement.
Pierre Asselin, journaliste au journal Le Soleil, considère que la semaine sera importante pour le logiciel libre puisque la députée péquiste Marie Malavoy proposera à la fois qu'un comité soit mis sur pied pour envisager l'introduction de logiciels libres à l'Assemblée nationale et que le gouvernement s'abstienne de faire appel de la décision de la cour Supérieure dans le proçès Savoir-Faire Linux - RRQ.
Tout ceci aurait été impensable il y a quelques mois seulement. C'est dire comment les actions de Savoir-Faire Linux et de FACIL ont été efficaces. Maintenant que l'opposition officielle en fait son cheval de bataille, on peut dire que le logiciel libre est sur la carte au gouvernement du Québec.
Ils furent les invités de l'émission Christiane Charrette. Une belle prestation de Cyrille et de Me Grey.
Sous Linux, il n'est pas certain que vous arriverez à écouter le segment audio qui est enrobé dans du Silverlight.
Dans son jugement de 40 pages solidement argumenté le juge Denis Jacques établit que la Régie « a agi illégalement à l'automne 2006 en arrêtant son choix à un fournisseur, Microsoft (...) en l'absence d'une recherche sérieuse (...) fondée sur les spécifications requises et en l'absence d'un avis public » donnant ainsi raison à Savoir faire Linux dans sa poursuite contre la régie des rentes.
Comment mieux présenter cette victoire qu'en citant son principal artisan Cyrille Béraud
L'assemblée générale annuelle de Facil réunie ce samedi 8 mai 2010 a élu les 13 membres de son nouveau conseil d'administration.
Saluons l'arrivée de 6 nouveaux membres, dont 3 femmes :
Élus pour 2 ans :
Andre Larocque
Josianne Marsan
Marie D. Martel
Michel Halde
Omar Bickell
Yasmine Félix
Élus pour 1 an (membres sortant du CA) :
André Cotte
Anthony Hemond
Christophe Villemer
Cyrille Béraud
Daniel Pascot
Martin Chénier
Serge Martel
Lors de sa première réunion tenue le 8 mai 2010 à l'issue de l'assemblée générale, le conseil d'administration a nommé les représentants de l'Association :
Président : Daniel Pascot, professeur à l'université Laval
Le 26 avril dernier lors de l'Étude des crédits budgétaires du ministère du Conseil du trésor et de l'Administration gouvernementale québécoise, Madame Marie Malavoy, députée péquiste du comté de Taillon a fait une intervention en faveur des logiciels libres.
Elle a interrogé Mme Gagnon-Tremblay, présidente du Conseil du trésor, à propos des appels d'offres du gouvernement qui ne prévoient jamais l'utilisation de logiciels libres. Elle en a profité pour rappeler que les pays de l'Union européenne exigent que certains appels d'offres comprennent des logiciels libres. Elle n'a pas manqué de souligner l'intérêt économique pour le Québec d'une plus grande utilisation des logiciels libres.
À notre grande satisfaction, elle a reproché au gouvernement de réclamer 107 000 $ à FACIL. Mme Malavoy s'étonnait d'un tel geste puisque Madame Gagnon-Tremblay venait de déclarer que le gouvernement n'était pas hostile au libre.
Nous vous proposons la lecture de l'article de Sérgio Amadeu da Silveira publié dans America latina en movimiento (ALEM), n° 450-451 en décembre 2009 et traduit en français par Dial.
L'auteur passe en revue les diverses réalisations du libre en Amérique latine et en particulier au Brésil. Vous y apprendrez l'ampleur de la pénétration du librfe dans l'administration publique et dans le système scolaire.
Pour lire l'article, c'est ici.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE,
pour diffusion immédiate.
Montréal, le 14 mars 2010,
SAUVONS FACIL, « FACIL, pour l'Appropriation Collective de l'Informatique Libre »
Le Gouvernement Charest
lance
une offensive contre le logiciel libre au Québec et tente de faire
fermer l'association à but non lucratif FACIL.
Montréal,
le 14 mars 2010,
Quelques jours avant le début de la requête
en audience opposant Savoir-Faire Linux et la Régie des rentes du
Québec, le gouvernement Charest et le Centre des services partagés
du Québec (CSPQ) a mandaté la firme d'avocats Tremblay Blois
Mignault Lemay pour exiger le remboursement de 106,000.00 $ de frais
de justice par FACIL, suite à une demande en justice qui a été
rejetée par la Cour Supérieure et la Cour d'appel. Ce geste
pourrait éventuellement entrainer la mise en faillite de FACIL.