5e article dans la série «Le logiciel libre : pour décoloniser le cyberespace québécois» de Mathieu Gauthier-Pilote, sur Vigile.net, 24 mai 2012.
Comme tout le monde le sait, les réseaux numériques ne sont pas utiles qu’au partage des logiciels, ils sont utiles au partage de tout ce qui peut être représenté sous une forme numérique (le texte, le son, l’image, l’animation, etc.) et par conséquent traité automatiquement au moyen d’un ordinateur.
Au milieu des années 1990, la distribution massive via Internet des logiciels téléchargeables « gratuitement » a tranquillement fait découvrir le petit milieu du logiciel libre, et parfois par ricochet l’éthique du libre, à une diversité de publics. Parmi ces publics, se trouvaient en particulier certaines catégories de travailleurs déjà habitués à passer par l’ordinateur pour la production et le traitement des œuvres culturelles de toutes sortes. Généralisons et parlons des artistes et artisans des « produits » culturels numériques (ou numérisables) de nos industries de la culture de masse.
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