Article de Mathias Marchal dans le journal Métro du 27 mai 2014.
Rien qu’en normalisant le catalogue des logiciels de soutien, la Ville espère économiser plus de 2M$. L’opposition clame que les bottines ne suivent pas les babines.
La semaine dernière, Harout Chitilian, l’élu responsable des technologies de l’information, a dressé le bilan du patrimoine informatique de la Ville à ses collègues du comité exécutif. Mot clé: «retard».
«Si Montréal veut devenir une ville intelligente et numérique, elle doit avant tout se doter des meilleurs outils de travail dans un souci d’efficacité, de performance, d’économie d’échelle et d’amélioration des services aux citoyens», a-t-il déclaré.
Cette dérive s’illustre notamment par le nombre de logiciels de soutien installés sur les ordinateurs. En comptabilisant toutes les versions des 2 300 logiciels utilisés, on dénombre 16 000 applications différentes. «Chez nous, c’est comme un bar à crème glacée où l’on retrouverait tous les goûts. C’est un cauchemar à gérer en terme de licences en plus d’être un réel fardeau financier», explique M. Chitilian.
En restreignant à 300 le nombre de logiciels, en faisant plus de place aux logiciels libres et en s’assurant de ne payer que pour les applications utilisées, la Ville espère faire entre 2M$ et 2,5M$ d’économies.
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