FACIL, pour l'appropriation collective de l'informatique libre (FACIL) a soumis aujourd'hui cinq questions aux candidat(e)s à la mairie de Montréal dans le cadre de sa campagne pour le Pacte du logiciel libre.
Le choix des questions de FACIL reflète les thèmes de l'éthique, de l'intégrité et de la transparence qui se sont naturellement imposés dans la campagne électorale en raison des pratiques de corruption, de collusion et de malversation qui ont entaché l'octroi et la gestion des contrats accordés par la Ville de Montréal. Grâce à l'enquête de la Commission Charbonneau, nous savons un peu mieux ce qu'il en est dans l'industrie de la construction, mais n'y a-t-il pas de bonnes raisons de soupçonner que des pratiques semblables soient courantes dans d'autres industries, comme celle de l'informatique par exemple? N'y a-t-il pas lieu de procéder à une véritable enquête sur les contrats informatiques?
Rappelons que le budget du Service des technologies de l'information de la Ville de Montréal s'élève à plus de 100 millions de dollars par année, une somme non négligeable. FACIL croit que le ou la futur(e) maire(sse) de Montréal aura des responsabilités à prendre en la matière et fait le pari que ce que les candidat(e)s à la mairie de Montréal ont à dire sur le sujet intéressera vivement les citoyen(ne)s et les médias.
Les candidat(e)s ont donc jusqu'au mercredi 30 octobre à minuit pour répondre aux cinq questions de FACIL contenues dans le document suivant (format ODT ou PDF) :
- http://facil.qc.ca/files/questions-candidat-e-s-montreal-2013.odt
- http://facil.qc.ca/files/questions-candidat-e-s-montreal-2013.pdf
Les réponses obtenues des candidat(e)s seront publiées à la une du site web de FACIL au fur et à mesure de leur réception.
FACIL ne prendra pas position pour un contre les candidat(e)s, mais laissera plutôt les citoyen(ne)s juger s'ils et elles sont satisfait(e)s ou non des réponses.
Le communiqué diffusé sur CNW Telbec.