C'est ce que l'on apprend avec le comuniqué de presse que vient d'émettre les députés du PQ présents lors de présentations en commission parlementaire :
Québec, le mercredi 1er juin 2011 – La députée de Taillon et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’enseignement supérieur, Marie Malavoy, ainsi que le député de Richelieu et porte-parole en matière de Conseil du trésor, de fonction publique et de services gouvernementaux, Sylvain Simard, se sont réjouis d’avoir fait adopter une disposition législative en faveur du logiciel libre.
Ce matin, à l’occasion de l’étude détaillée du projet de loi 133 concernant les ressources informatiques du gouvernement, la députée de Taillon est revenue à la charge sur la question du logiciel libre, un engagement formel du Parti Québécois depuis des mois.
« Inscrite à la loi, cette disposition législative fera en sorte que les décideurs au sein de l’appareil de l’État devront dorénavant prendre les mesures nécessaires pour que les logiciels libres soient considérés lorsque vient le temps de moderniser les systèmes informatiques des ministères et organismes. Il était temps », a déclaré Marie Malavoy, qui se réjouit également que le gouvernement doive maintenant assurer la pérennité de son patrimoine numérique.
Le Parti Québécois tient à féliciter tous les intervenants qui militent en faveur de l’utilisation du logiciel libre par l’administration publique. « Même si le combat pour une plus grande utilisation des logiciels libres n’est pas terminé, les mesures adoptées représentent une avancée. Il faut s’en réjouir et persister pour la suite des choses », a souligné Sylvain Simard.
Le Parti Québécois a adopté, lors de son dernier congrès, une proposition qui stipule qu’un gouvernement souverainiste : « Ouvrira les appels d’offres informatiques aux logiciels libres et mettra en place dès son arrivée un groupe conseil, libre d’intérêts particuliers, pour le guider sur le virage à prendre. Cette simple mesure pourrait faire économiser des dizaines de millions au gouvernement, en plus d’offrir plus de flexibilité. Le mot d’ordre : « modernité ».
« L’adoption de ces amendements au projet de loi 133 est un pas dans la bonne direction pour que le Québec se mette au diapason de plusieurs pays de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) qui ont adopté dans les dernières années des politiques et des mesures pour promouvoir et favoriser ces logiciels libres au sein de leurs administrations », a conclu Marie Malavoy.
SOURCE : Direction des communications de l’aile parlementaire du Parti Québécois