Lors du grand congrès national du Parti Québécois, les 3, 4 et 5 juin prochain, les délégués auront à adopter toute une série de propositions sur divers sujets, dont le logiciel libre. Dans le grand cahier des propositions, les membres de la région Capitale Nationale ont proposé une Politique du logiciel libre.
Stéphane Couture est en Amérique Latine jusqu'à la fin du mois d'août pour participer à une recherche sur le logiciel libre dans cette région. Ses chroniques libristes posent un regard mi-technique, mi-culturel sur l'appropriation et le développement des technologies de l'information.C'est à suivre tout au cours de l'été!
Allocution de clôture de la conférence, par M. Henri-François Gautrin, Ministre délégué au Gouvernement en ligne.
Remerciements d'usages. Applaudissements... Décorum certain, changement de ton.
Depuis quelques années, le gouvernement du Québec se penche sur l'avènement des logiciels libres. Ainsi le gouvernement a participé à MILLE et étudie MILLE.GO, pour la gouvernance. Les résultats se sont avérés probants. Au cours des années, ce modèle sera étendu au niveau de la santé et des municipalités. Le gouvernement a accordé son appui au RESOLL pour démystifier les utilisations du logiciel libre, pour le public, para-public et les PMEs.
Ces deux journées de réflexions auront permis de connaître les projets, les enjeux économiques et juridiques, d'accroître les connaissances au niveau des standards ouverts. Aujourd'hui, quatre études seront rendues publiques, afin de présenter un portrait global des logiciels libres. Le premier sur les enjeux juridiques des standards ouverts et des licenses libres. Le droit actuel semble adéquat pour faire face à cette dynamique. La deuxième étude, sur la propriété intellectuelle en lien avec le logiciel libre (...) le gouvernement devrait favoriser les standards ouverts. Autre conclusion, le gouvernement redonnera à la communauté les améliorations apportées au code libre. Troisième étude, les infrastructures gouvernementales doivent utiliser des normes ouvertes afin de permettre l'interopérabilité. La quatrième étude sur la migration vers des logiciels libres en administration publique, il s'avère que la migration peut coûter moins cher que la mise à niveau des licenses actuelles. La réflexion doit se poursuivre!
Toutes les études sont disponibles à http://www.logiciel-libre.gouv.qc.ca/. Oups. On dirait bien que non, en tout cas pas à 16h10...
Annonce de 150 000$ pour faire migrer arrondissement.com vers le logiciel libre. Une autre subvention de 28 000$ pour la commercialisation de ce portail.
C'est intéressant comme commandite, mais sérieusement, quelques commentaires dans la salle ici, c'est que ça aurait été bien de soutenir des acteurs de la scène du logiciel libre qui y travaillent depuis longtemps, pas la migration d'un projet initialement réalisé en mode propriétaire... De toute façon, ce n'est pas vraiment des subventions qui sont nécessaires, mais que les acheteurs et décideurs gouvernementaux, qui gèrent les fonds publics achètent des services de cette industrie...
Hehe. Très cocasse, c'est mon laptop qui a servi à mettre en ligne les études, parce que c'est un des seul qui avait une connection internet (le sans-fil que Fabian et moi avions installé!), donc les études sont à http://www.logiciel-libre.gouv.qc.ca/index.php?id=346
Migration d'Arrondissement.com en logiciel libre, par Yvon Gagnon, Directeur général, L'Avenue inc.
Présentation de l'historique de l'avenue et d'arrondissement.com. Portail des services de proximité, le défi est d'exporter ce concept plus loin que les 4 arrondissements actuels. Il faut remoduler le concept au niveau régional et les affinités avec les valeurs du libre sont assez forte pour avoir décider de faire le pas.
Développer les moyens de faire les appropriations nécessaires. Vision aussi du partage de contenu entre les différentes régions, le défi c'est de fédérer les partenaires de contenus. Mettre à la disponibilité des citoyens des outils impossible à faire en mode propriétaire. Une plate-forme citoyenne donc, avec une vision locale.
Approche Linux et logiciels libres à la Communauté Métropolitaine de Montréal, par Cyrille Béraud, président, Savoir-Faire Linux.
Savoir-Faire Linux existe depuis 1999, donc il va présenter en 10 minutes le résultat de 6 années de travail. Perspective rapide mais concentrée... Donne l'exemple de Martial Bigras chez Goodyear à passé plusieurs projets sous Linux, en 2000. Il donne l'analogie des fabricants de pneus. Ils ont tous les même machines, produisent des pneus. Le challenge c'est d'être rapides et les premier à s'adapter aux conditions du marché. L'enjeux c'est que les gains de productivité de la maîtrise du système d'information.
L'open source redonne aux entreprises le moyen de reprendre contrôle de leurs systèmes d'informations dynamiques, les grands comptes et les administrations publiques. L'open source n'est pas une alternative à Microsoft, c'est une nécessité des marchés modernes. L'économie est réactive, des fusions des séparations, de compagnies, de pays, etc. L'open source est donc une nécessité des systèmes qui doivent évoluer sans cesse.
L'open source n'est pas un produit. C'est une autre manière de faire l'informatique qui bouleverse l'organisation du travail en mode collaboratif. Les enjeux et les conséquences sont important au niveau du modèle d'affaire. Ancien modèle c'était organisation -- fournisseur. Le nouveau modèle c'est organisation -- open source -- société de service en logiciel libre. Ce qui laisse place à une multiplicité de fournisseurs plutôt qu'un seul, le lien est très différent, l'indépendance pour les organisations est presque totale. (note: ha, ça c'est le modèle qui manquait dans l'autre présentation!)
La CMM est un organisme de gouvernance de la région métropolitaine de Montréal. Perspective du client de Savoir-Faire Linux. Leur mission est de coordonner le développement durable. Plusieurs utilisation diverse de linux et des logiciels libres. Les logiciels libres, pas pour la gratuité. Pour la liberté, la souplesse et la marge de manoeuvre. Parce qu'ils croient que l'avenir du secteur économique des TI est étroitement lié à notre capacité d'exploiter ce nouveau modèle basé sur l'expertise et le savoir, pour favoriser l'émergence d'une économie locale forte. Les facteurs de risques sont les petites entreprises. En conclusion, pour une industrie forte il faut favoriser l'émergence d'une culture basée sur le savoir et le service plutôt que les copyright et les licences. Il faut que les donneurs d'ouvrages que sont les org, publiques prennent le risque de ce nouveau paradigme et génèrent une demande suffisante pour soutenir le marché.