Approche Linux et logiciels libres à la Communauté Métropolitaine de Montréal

Approche Linux et logiciels libres à la Communauté Métropolitaine de Montréal, par Cyrille Béraud, président, Savoir-Faire Linux.

Savoir-Faire Linux existe depuis 1999, donc il va présenter en 10 minutes le résultat de 6 années de travail. Perspective rapide mais concentrée... Donne l'exemple de Martial Bigras chez Goodyear à passé plusieurs projets sous Linux, en 2000. Il donne l'analogie des fabricants de pneus. Ils ont tous les même machines, produisent des pneus. Le challenge c'est d'être rapides et les premier à s'adapter aux conditions du marché. L'enjeux c'est que les gains de productivité de la maîtrise du système d'information.

L'open source redonne aux entreprises le moyen de reprendre contrôle de leurs systèmes d'informations dynamiques, les grands comptes et les administrations publiques. L'open source n'est pas une alternative à Microsoft, c'est une nécessité des marchés modernes. L'économie est réactive, des fusions des séparations, de compagnies, de pays, etc. L'open source est donc une nécessité des systèmes qui doivent évoluer sans cesse.

L'open source n'est pas un produit. C'est une autre manière de faire l'informatique qui bouleverse l'organisation du travail en mode collaboratif. Les enjeux et les conséquences sont important au niveau du modèle d'affaire. Ancien modèle c'était organisation -- fournisseur. Le nouveau modèle c'est organisation -- open source -- société de service en logiciel libre. Ce qui laisse place à une multiplicité de fournisseurs plutôt qu'un seul, le lien est très différent, l'indépendance pour les organisations est presque totale. (note: ha, ça c'est le modèle qui manquait dans l'autre présentation!)

La CMM est un organisme de gouvernance de la région métropolitaine de Montréal. Perspective du client de Savoir-Faire Linux. Leur mission est de coordonner le développement durable. Plusieurs utilisation diverse de linux et des logiciels libres. Les logiciels libres, pas pour la gratuité. Pour la liberté, la souplesse et la marge de manoeuvre. Parce qu'ils croient que l'avenir du secteur économique des TI est étroitement lié à notre capacité d'exploiter ce nouveau modèle basé sur l'expertise et le savoir, pour favoriser l'émergence d'une économie locale forte. Les facteurs de risques sont les petites entreprises. En conclusion, pour une industrie forte il faut favoriser l'émergence d'une culture basée sur le savoir et le service plutôt que les copyright et les licences. Il faut que les donneurs d'ouvrages que sont les org, publiques prennent le risque de ce nouveau paradigme et génèrent une demande suffisante pour soutenir le marché.