Appel à participation - Colloque interdisciplinaire: « Cultures libres, innovations en réseau: le (logiciel) libre comme phénomène technique et social » 17 et 18 septembre 2007 - Université du Québec à Montréal
Échéance pour les propositions: 1er juin 2007
Dans le cadre de l'édition 2007 de la Semaine québécoise de l'informatique libre, le Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur (LabCMO) et le Laboratoire de recherche en gestion du logiciel (LRGL) de l'UQÀM invitent les chercheurs et les praticiens à soumettre une proposition de communication sur le thème « cultures libres, innovations en réseau ». Cet événement fait suite au colloque « Le logiciel libre en tant que modèle d’innovation sociotechnique » tenu en mai 2006 à Montréal. Ce colloque avait réuni une vingtaine de chercheur(e)s de divers horizons disciplinaires autant que géographiques et avait permis aux participants d’élargir leur vision du phénomène.
Nous pensons que les principaux thèmes proposés alors sont encore d’actualité, mais nous souhaitons cette année mettre l'accent sur l'expérience des praticiens de même que sur la présentation de recherches plus ancrées empiriquement.
L'expression « logiciel libre » fait référence à la liberté pour tous d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et d'améliorer le logiciel. Alors qu'en anglais, l'expression Free Software souffre d'une ambiguïté entre le sens « logiciel libre de droit » et « logiciel gratuit », l'expression Open source apparaît en 1998 pour appuyer notamment les avantages techniques et économiques du maintien du libre accès au code source. Par extension, on parle de contenu libre pour des documents dont le contenu est librement consultable et copiable, voire parfois modifiables par tout le monde, comme Wikipedia. Le libre constitue ainsi un phénomène technique et social.
Sur le plan technique, le développement des logiciels libres se distingue des processus de développement plus « traditionnels » par le rôle de la communauté. Les utilisateurs sont conviés à participer au développement. Les principaux succès de ce paradigme sont bien documentés. Quelles leçons tirer pour des contextes de développement plus traditionnels? En particulier, comment cela pourrait-il s’appliquer aux petits projets? Et dans d’autres contextes comparables au libre en termes d’ouverture ?
Sur le plan social, l'histoire du logiciel libre est associée à une volonté explicite de faire du logiciel un bien commun. Certains groupes militent ainsi pour l'utilisation de logiciels libres, à l’exclusion de tout produit commercial. Quelles processus sociaux, culturels et politiques sont à l'oeuvre dans les communautés de logiciel libre? Dans quelle mesure le projet du logiciel libre rencontre-t-il le projet politique et social de certains mouvements sociaux et groupes
communautaires? Quels enjeux de politiques publiques sont soulevés par ces nouvelles initiatives? Quelles sont les conditions permettant l'appropriation du logiciel libre chez les usagers « non-techniciens »?
Les propositions peuvent aborder les thèmes suivants, sans y être limitées :
- Génie logiciel et aspects techniques. Pratiques et difficultés de développement du libre dans les petits projets. Intégration de pratiques du libre dans des équipes de développement traditionnelles. Sécurité dans le développement et l’utilisation du logiciel libre; aspects techniques de développement du logiciel libre pour les groupes associatifs.
- Les communautés: études des processus de collaboration, études de cas de certaines communautés, la place des femmes dans les communautés de logiciel libre.
- Usages et appropriations du logiciel libre au sein des collectivités locales; des groupes associatifs et communautaires; de l'administration publique; des entreprises. Diffusion du logiciel libre chez les usagers "non-technicien(e)s".
- « Extensions » du domaine du libre: Contenu libre, art libre; infrastructures libres, modèles d'affaires plus ouverts, wikipedia, barcamps....
- Logiciel libre et enjeux sociopolitiques : stratégies politiques et institutions fédératives du logiciel libre institutions et stratégies politiques (Free Software Foundation, Open Source Initiative, April, Facil). Politiques publiques et logiciel libre (la loi DADVSI, DRMs, lois sur la propriété intellectuelle).

Une séance d'examen pour les certifications du Linux Professional Institute (LPI) aura lieu le 14 avril 2007 à partir de 14h, à l'occasion de l'assemblée générale annuelle de FACIL, pour l'appropriation collective de l'informatique libre[1], au Pavillon Thérèse Casgrain de l'UQÀM, local W-3042 (3e étage), 455, Boul. René Lévesque est (métro Berri-UQÀM), Montréal, Québec.
LPI offre une gamme de certifications Linux développées en collaboration avec la communauté selon un processus rigoureux, ouvert et consultatif. Les certifications LPI sont indépendantes des distributions Linux, et cherchent à valider les compétences qui sont universellement pertinentes pour les professionnels de Linux.[2]
Les examens disponibles pour la séance sont LPIC-101, LPIC-102, LPIC-201 et LPIC-202, en français ou en anglais au choix. Prévoir 50$ par examen (argent comptant seulement).
Les examens sont offerts sous forme écrite (sur papier). Les résultats seront disponibles 6 semaines après la séance.
Pour vous inscrire, svp écrire à «info à facil.qc.ca» et spécifier votre choix d'examen (101, 102, 201 ou 202) ainsi que la langue désirée. La date limite pour s'inscrire est le jeudi 12 avril 2007 à 18h00.
Voici ce dont vous aurez besoin d'apporter lors de la séance d'examen :