Chaque fois que le gouvernement signe un contrat avec Microsoft ou Apple, cela implique que nous payons pour le droit d'utiliser des copies d'un type de logiciel conçu spécifiquement pour accumuler des montagnes d'argent en profitant d'un monopole créé de façon tout à fait artificielle. Les travailleurs de l'industrie informatique qui ont rejeté le modèle d'affaire de ces grandes multinationales en dénoncent l'immoralité fondamentale depuis de nombreuses années.
En rapport avec la récente demande d'enquête sur les contrats informatiques au gouvernement du Québec, une question mérite peut-être d'être posée : le citoyen québécois doit-il vraiment applaudir lorsque les contrats informatiques qu'il paye n'ont pas donné l'occasion d'une extorsion supplémentaire au profit de quelque intermédiaire ?