Le gouvernement de Pauline Marois s’apprête à accorder des contrats de près d’un milliard de dollars pour la migration des centaines de milliers de postes informatiques vers les récents produits de licence Microsoft.
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Le gouvernement de Pauline Marois s’apprête à accorder des contrats de près d’un milliard de dollars pour la migration des centaines de milliers de postes informatiques vers les récents produits de licence Microsoft.
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Le gouvernement du Québec acquerra des licences de logiciels de Microsoft sans faire d’appel d’offres, et ce malgré les conséquences juridiques d’un cas similaire à la Régie des rentes il y a quelques années.
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L’un des principaux acteurs québécois du logiciel libre est consterné que le gouvernement provincial n’ait pas fait d’appel d’offres pour le renouvellement de licences de bureautique au Comité exécutif.
«C’est un vrai cauchemar, c’est un “remake”. C’est comme si ce tout ce qui avait fait ne servait à rien. On revit la même chose, mais en pire. »
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Le Registre des lobbyistes du gouvernement du Québec contient des inscriptions pour quatre personnes qui représentent l’éditeur Microsoft Canada auprès des institutions gouvernementales.
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Qui décide des investissements en ressources informationnelles dans le gouvernement du Québec ? En tout cas semble-t-il pas les élus, c'est du moins ce qui ressort de l'audition de certains débats ou commissions à l'Assemblée nationale, ou d'interviews en regard des actions qui s'en sont suivies.
Observation d'une chronique. Je retiens quelques événements publics qui manifestent des positions fermes, intelligentes et encourageantes pour le logiciel libre:
Avril 2010 : Commission parlementaire, mémoires de L'APELL et de FACIL devant notamment mesdames Michèle Courchesne, Marie Malavoy et monsieur Sylvain Simard
Décembre 2010 : Madame Michèle Courchesnes, fais l'allocution de clôture du salon du logiciel libre
Le Parti Québécois à l'abri des pressions? La suite sur le Journal des Affaires....
Chaque fois que le gouvernement signe un contrat avec Microsoft ou Apple, cela implique que nous payons pour le droit d'utiliser des copies d'un type de logiciel conçu spécifiquement pour accumuler des montagnes d'argent en profitant d'un monopole créé de façon tout à fait artificielle. Les travailleurs de l'industrie informatique qui ont rejeté le modèle d'affaire de ces grandes multinationales en dénoncent l'immoralité fondamentale depuis de nombreuses années.
En rapport avec la récente demande d'enquête sur les contrats informatiques au gouvernement du Québec, une question mérite peut-être d'être posée : le citoyen québécois doit-il vraiment applaudir lorsque les contrats informatiques qu'il paye n'ont pas donné l'occasion d'une extorsion supplémentaire au profit de quelque intermédiaire ?
Après avoir dénoncé les contrats informatiques sans appel d'offres par le gouvernement libéral, voilà que le parti Québécois adopte la même tactique.
«La réalité, c’est que les systèmes informatiques du Québec sont complètement sous l’emprise de multinationales», a regretté M. Béraud, qui estime que l’utilisation de logiciels libres réduirait les dépenses «par dix». «Il faut avoir le courage et le PQ n’a pas ce courage»
Face aux perpétuels dépassements de coûts dans les projets informatiques, le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) réclamait récemment la tenue d’une enquête publique sur l’octroi des contrats gouvernementaux dans le domaine des technologies de l’information.
Cette pétition lancée le 1er février appuie cette demande.