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Publié le: 17 mai, 2005 - 14:22

Cogitateurs-Agitateurs - Cogitarium IV

Discussion et visionnement de conférences au sujet de l'informatique libre et du domaine public Jeudi 19 mai 2005 à 18h00 au CRIM, 550, rue Sherbrooke Ouest, bureau 100, Montréal. Le domaine public est un espace de ressources partagées et enrichies par la communauté. De la conversion des terres communales en terres privées à la mise en place des dernières mesures restrictives du droit d'auteur, sa taille s'est rétrécie énormément au cours des siècles récents. L'approche coopérative du développement de l'informatique libre est maintenant considérée comme un modèle pour un grand nombre d'initiatives visant à inverser la tendance à la réduction du domaine public, en particulier dans le domaine de l'information, des idées et de la création artistique. Nous proposons le visionnement de 5 conférences données en 2001 lors du premier congrès sur le domaine public organisé par le Center for the public domain. Le visionnement sera suivi d'une discussion sur la relation entre le logiciel libre et l'anarchisme comme modèle d'organisation sociale et économique. Les conférences visionnées furent animées par James Boyle, Eben Moglen, Lawrence Lessig, Yochai Benkler et Brian Cantwell Smith. Elles sont tirées de la partie du congrès nommée "From Anarchist Software to Peer2peer Culture: The Public Domain in Bandwidth, Software and Content". Pour de plus amples informations: Site: http://cogitateurs-agitateurs.org/Cogitarium_IV Courriel: info@cogitateurs-agitateurs.org Au téléphone: Yannick Delbecque - 514-976-2975
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Publié le: 17 mai, 2005 - 14:12

Quelle est la place d'un éditeur de logiciels dans le monde du logiciel libre?, par Yves Hamelin, HLP Technologie.

Un éditeur d'un logiciel propriétaire qui tourne sur les plate-formes libres (Linux). Il présente l'évolution des logiciels, du traitement des données aux communications à la collaboration. Présente les critères de sélection habituels pour choisir un logiciel (répondre aux besoins, fiabilité, sécurité, réduction prob. implantation, coûts, etc).

Présente deux modèles proposés. Éditeur -- Produit -- Service. Consultant informatique -- Service -- Produit. (note: il ne présente aucun autre modèle et dit que ce sont les deux seuls, pas d'accord!)

Il tente de donner un exemple de produits qui fonctionnent tous les deux sur Linux, présente l'amortissement des coûts des deux modèles. L'éditeur est obligé d'avoir un produit éprouvé. Il parle du temps nécessaire à valider les offres de libre. Il ne parle pas de la sélection qui se fait naturellement. Note: c'est très évident dans le choix des mots même la perspective dénigrante de ce qui n'est pas selon son modèle choisi... Il cite les pire exemples du libre (pas de documentation) plutôt que les meilleurs (documentation collaborative)... Comparaison de l'offre des deux modèles. Note: j'ai beaucoup de difficulté à suivre, j'aurais des objections sur chacune des slides! C'est très blanc ou noir comme présentation. Il cite les problématiques de qualité comme quoi un éditeur fait un produit de plus de qualité. Dans le cas d'un éditeur de logiciel, l'utilisateur est dépendant de l'éditeur. Dans le cas des consultants, il dit que le consultant ne peut amortir les coûts du service et réduire ces honoraires en dessous des coûts d'adaptation.

Le time-to-market est important dans le cas d'un éditeur (c'est vrai pour tous). Selon lui l'éditeur avec sa solution prête à être utilisée possède un avantage. Il dit que l'éditeur à un avantage aujourd'hui... Note: pour combien de temps? Il parle des logiciels libres sans en faire, juste en les utilisant comme infrastructure. Il y à toute une discussion sur ce modèle par la salle, les réactions et les questions sont vives... Excellente question sur le fait que le modèle proposé de logiciel propriétaire va être dépassé un moment donné, surtout que les très gros comme IBM/Novell et autres qui libèrent des codes sources propriétaires...

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Publié le: 17 mai, 2005 - 14:03

Par Benoit Girard du ministère des services gouvernementaux, qui s'occupe du réseau des webmestres. C'est un observateur du web et du logiciel libre de longue date. Une question qui se pose, est-ce que linux est prêt pour le desktop? Il explique très bien les différentes couches qui sont présentes dans l'utilisation d'un ordinateur (qu'il nomme l'encapsulation) présent dans les systèmes d'opérations modernes. La différence de culture entre dos/windows qui encapsule au maximum et cache tout, et unix/linux c'est une série d'outils ou tout est une série de blocks visibles. Une autre des grandes différence c'est la documentation, les livres, les revues, les cours. La documentation à trois rôles: tutoriel, la référence et l'aide à la modélisation, ce qui veux dire, la conception qu'on a dans la tête. Il donne de très bon exemple du mécanicien qui à déjà une bonne idée de ce qui ne va pas dans une voiture même si c'est mal décrit par l'utilisateur, comme un médecin qui utilise les symptômes pour se référer au modèle.

C'est vraiment un besoin important pour que Linux soit adopté massivement, communiquer la compréhension du modèle. Les revues linux actuelles sont pour les professionnels, pas pour les utilisateurs. Modèle commercial derrière tout ça? Fait référence à TUX, la revue pdf pour les débutants, qui ne prends pas les gens pour des idiots mais les accompagne correctement. Il donne un exemple d'encapsulation, une feuille de calcul (spreadsheet) ça permet à un comptable de ne pas avoir besoin de programmeur pour faire faire des choses comptables à son ordinateur. La clarté difficile à obtenir, aussi la constance, c'est tout partie de l'encapsulation. Améliorer l'encapsulation, des test d'utilisabilité (note: les applications web dans un fureteur c'est la forme ultime d'encapsulation!) Les projets actuels de logiciels libres sont très intimidants, il faudrait inventer le rôle d'utilisateur type, ses questions niaiseuses sont le chemin vers le succès dans ce domaine. (note: quels sont les projets qui ont réussi ça)? Faire mieux que windows (ou autrement peut-être?) avec les utilisateurs. (note: les communautés de passionnés sont un modèle intéressant).

Une bonne question sur pourquoi le Mac qui fait très bien l'encapsulation n'a pas réussi, la distribution de Windows sur les équipements était un grand avantage. Note: distribution internet maintenant casse ce modèle, et surtout le droit de redistribution! Un bon exemple d'un projet ou ces besoins sont couverts? Tiki-wiki, ou le lead est un utilisateur plutôt qu'un développeur!

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Publié le: 17 mai, 2005 - 14:00

Utilisation de logiciels libres en milieu de recherche biomédicale, par Éric Martel (membre aussi de Linuq).

Besoin d'acquisition de données, stockage, interrogation. Économies, favorise la démocratisation de la recherche, reproductibilité facilement accessiblepour faire des recherches similaires, avancement collaboratif de la qualité de la recherche.

Utilisation au centre de recherche en infectiologie d'un poste Linux. Spécification minimale, très en vue au niveau de la recherche en général, souvent les nouvelles applications scientifiques sont développés sous linux. Utilisation de Cygwin pour accéder les application de l'université Laval en mode graphique à distance.

[J'ai du interrompre ma prise de notes de cette session, à cause de d'un téléphone impromptu...]

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Publié le: 17 mai, 2005 - 09:54

Des exemples concrets de développement coopératif dans les collectivités et les hôpitaux, par M. Pascal Feydel, Délégué général, Adullact-France.

L'Adullact vise à mutualiser le développement d'application métiers, par le biais d'une organisation de type OSBL et d'une coopérative de travail (j'ai traduit les termes en version québécoise). Création européenne d'une forge de développement logiciel européen et accent sur l'international

Évolution de la logique des méthodes de développement, du développement individuel au développement mutualisé aujourd'hui, centré sur les besoins des utilisateurs. Il présente un tableau intéressant sur les différence. Une importante, en maintenance avec les logiciels propriétaires et logiciel libre, c'est que les contrats de mainteance propriétaires sont fixes et rarement modifiable, alors que dans les prestations libres, c'est ouvert à discussion, au juste prix.

Le développement coopératif de l'ADULLACT ajoute à la méthode bazaar tout le côté gestion de projet, la documentation, les rencontres de travail, le suivi du progrès de programmation. Un logiciel libre est gratuit lorqu'il a été payé. L'argent public ne doit payer qu'une seule fois. C'est excellent! Ça prends ça au Québec sérieusement. (note: poser la question, qu'est-ce qui fut nécessaire pour démarrer l'addulact?) Une équipe permanente de 10 personnes et une version de sourceforge locale. Modèle économique, sur l'atelier (gForge), le magasin (pour les membres) avec les logiciels récents, packagés, testé, auto-installable. Ensuite le grenier, les logiciels finalisés et redistribués gratuitement.

1000 contributeurs, 150 projets. Formation en développement opensource, CVS, gForge, outils de développement, projets libres. Le magasin est géré avec Mambo. Espace de démonstration en-ligne de tous les logiciels développés à partir de leur site. 4 communauté, PHP, Java, Python et .NET, ce qui cause discussion, mais ils sont pragmatiques, si un logiciel est libre, même si sa plate-forme de développement ne l'est pas, il est admissaible quand même. Projet d'échange de données XML et de schémas communs pour les acteurs publics.

Il présente un projet de données libres, une carte libre (ou les données sont libres), ils distribuent des GPS et les gens enregistrent les points, c'est comme un wikipédia cartographique/geographique, sur mapserver... étonnant et impressionant, ça se nomme un point c'est tout!

Projet GCOD, à partir d'un diagramme UML en DIA, qui génère du PHP, JAVA ou C. Un projet d'un système de gestion de signatures. Présentation aussi d'un espace numérique de travail (ENT), très similiare à MILLE mais en php. Trois catégories de projets, Projets en dépot (démarrage, code mais communauté à créer), projets mutualisés (communauté pré-existantes, groupes de travail) )et projets entreprises (logiciels déjà développés par des entreprises). Par types de technologie, PHP, JAVA, Python, etc.

Les services offerts, support technique, le développement veille et acccès aux études, animation des communautés de projets, pakcaging des logiciels, hébergement des solutions libres. C'est ainsi que l'ADULLACT se finance. Il termine par l'image d'un cercle vertueux (wow!) je veux une copie de cette présentation!

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Publié le: 17 mai, 2005 - 09:13

Open Source collaboration for government. Quelques exemples, GOCC, Sakai, projets sur sourceforge, etc.

Dans les écoles, plusieurs défis pour les postes de travail des étudiants, les coûts sont élévés et peu de retour. Dans plusieurs écoles, les initiatives informatiques ne sont pas sustainable, c'est à dire que les coûts récurrents sont très élevés. En Indiana, un projet pour les écoles secondaires vise à mettre un ordinateur sur chaque bureau de chaque élève à temps plein, au besoin. Le nom de cette initiative est les 1:1 Indiana Initiative. Ils utilisent entre autre des bureau avec l'écran dans le bureau, pour ne pas avoir les écrans qui coupent le champs de vision et prendre toute la place...

Quelques observations sur la sécurité et le contrôle des accès. Ils veulent standardiser vers une seule infrastructure et technologie informatique, qui serait linux (note: je suis un peu contre tout ça, même si je comprends pourquoi, mais l'uniformité c'est pas chouette). Pour l'instant ça coûte environ 1500$ par poste, avec cette initative ils veulent descendre ça à 600$, incluant les bureaux spéciaux avec l'écran à l'intérieur. Quand un ordinateur brise, on le remplace, on ne le répare pas. C'est plein de buzzword là sur l'écran, affordability, sustainability, repeatability, flexibility, openness, compatibility, commonality, scalability, pareil comme n'importe quelle présentation de vendeur de grosse compagnie ;-) ... Note intéressante: 20 milions par année en Indiana juste en license de MS-Office!

Un point plus intéressant, plus de participation, plus d'engagement, plus d'enthousiasme de la part des élèves. Présentation de l'architecture conceptuelle du réseau, assez classique, centralisation au niveau de l'état et réplication locale à chaque école pour les services essentiel. Données des étudiants disponibles de partout au besoin, les étudiants sont mobiles. Un des défis important c'est que la bureautique est au centre des besoins. Une évaluation des types d'application existantes, la plupart existent déjà soit sous linux ou par un fureteur, quelques-une devront être mises-à-jour parce qu'elles forcent des logiciels propriétaires, donc certaines applications seront retirées. Il présente pourquoi Novell desktop est intéressant, mais sérieusement, c'est juste un kernel linux + gnome + evolution + firefox + openoffice. Pas besoin de Novell pour ça me semble, et on voit bien le push pour evolution au lien de thunderbird...

Un autre projet présenté, une migration Open Office premièrement sous Windows avec Linux plus tard. Catégorisation selon le niveau de support des besoins par rapport à OO (note, ne pas oublier de poser la question: si OO est si crucial pour Novell Desktop, quelle est la contribution de Novell à ce projet? Je vais aller regarder les mailings lists pendant ce temps là pour voir si je vois pas mal de novell.com dans les archives...) Je pose la question, pas de réponse vraiment claire... il parle que Novell est très impliqué, comme dans Mono par exemple et pleins d'autres projets, et qu'ils ont mis en open source des trucs qui étaient propriétaires avant. Une recherhce sur le sujet semble donner beaucoup plus de réponses intéressantes que ce que le conférencier à offert, pas mal.

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Publié le: 17 mai, 2005 - 03:04
Remerciements à Yan Morin qui a habillé WebCalendar aux couleurs de FACIL: http://facil.qc.ca/cal/. Mémorisez cette adresse! Il s'agit des mêmes événements affichés dans le calendrier de Linux-Québec, et nul besoin de les synchroniser puisqu'ils partagent la même base de données MySQL, et le même code.
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Publié le: 16 mai, 2005 - 16:39
W3Québec, pour les normes et standards ouverts du Web, par Denis Boudreau, président fondateur W3Québec. W3Québec n'est pas dogmatique... modèle d'ouverture. Rendre le web utile pour tous. Veiller à la santé du web d'ici. Faire un web libre mais accessible, intérête de W3QC au niveau de l'accessibilité des logiciels libres.
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Publié le: 16 mai, 2005 - 16:33
« Chacun de nous peut participer au mouvement international de l'informatique libre de multiples manières. Il faut tout d'abord utiliser les nombreux logiciels libres qui ont été développés au fil des ans pour répondre à tous les types de besoins. Ensuite, tous, programmeurs ou non, peuvent s'impliquer directement dans le développement des logiciels libres de plusieurs manières. »
Un extrait du circulaire FACIL [PDF].
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Publié le: 16 mai, 2005 - 16:04

Problématiques juridiques des logiciels libres et ouverts : défis et solutions pour le gouvernement du Québec, par Pierre-Paul Lemyre, LexUM et CRDP, Université de Montréal.

Une license c'est un contrat, lié au droit des obligations. Est-ce que les licenses libres sont valides au Québec? Rien ne remet en cause l'existence de ces licenses dans le droit canadien.

Principaux risques juridiques. Les droits moraux de l'auteur, le droit à l'intégrité est incessible (issu du droit européen, n'existe pas au ÉU), , au Canada, chacun des contributeurs à un logiciel libre et ouvert peut s'opposer à des utilisations auxquels ils s'oppose. La cour protège l'intégrité même comme la structure.

Différentes formes d'organisation, en chaîne, une cession (FSF) ou une concessission (ASF). Un défaut dans les cas ou un préalable dans le défaut de la chaîne de titres est à surveiller.

Au Canada, les brevets logiciels n'existent pas (selon le conférencier). Mais... si le logiciel est relié à une pièce physique brevetable, le brevet est attribué mais ce n'est pas testé encore en cours.

Est-ce qu'il existe des procès au Canada pour défendre la GPL? Pas encore.