Conférences

Allocution de clôture de la conférence CLLAP à Québec

Allocution de clôture de la conférence, par M. Henri-François Gautrin, Ministre délégué au Gouvernement en ligne.

Remerciements d'usages. Applaudissements... Décorum certain, changement de ton.

Depuis quelques années, le gouvernement du Québec se penche sur l'avènement des logiciels libres. Ainsi le gouvernement a participé à MILLE et étudie MILLE.GO, pour la gouvernance. Les résultats se sont avérés probants. Au cours des années, ce modèle sera étendu au niveau de la santé et des municipalités. Le gouvernement a accordé son appui au RESOLL pour démystifier les utilisations du logiciel libre, pour le public, para-public et les PMEs.
Ces deux journées de réflexions auront permis de connaître les projets, les enjeux économiques et juridiques, d'accroître les connaissances au niveau des standards ouverts. Aujourd'hui, quatre études seront rendues publiques, afin de présenter un portrait global des logiciels libres. Le premier sur les enjeux juridiques des standards ouverts et des licenses libres. Le droit actuel semble adéquat pour faire face à cette dynamique. La deuxième étude, sur la propriété intellectuelle en lien avec le logiciel libre (...) le gouvernement devrait favoriser les standards ouverts. Autre conclusion, le gouvernement redonnera à la communauté les améliorations apportées au code libre. Troisième étude, les infrastructures gouvernementales doivent utiliser des normes ouvertes afin de permettre l'interopérabilité. La quatrième étude sur la migration vers des logiciels libres en administration publique, il s'avère que la migration peut coûter moins cher que la mise à niveau des licenses actuelles. La réflexion doit se poursuivre!

Toutes les études sont disponibles à http://www.logiciel-libre.gouv.qc.ca/. Oups. On dirait bien que non, en tout cas pas à 16h10...

Annonce de 150 000$ pour faire migrer arrondissement.com vers le logiciel libre. Une autre subvention de 28 000$ pour la commercialisation de ce portail.

C'est intéressant comme commandite, mais sérieusement, quelques commentaires dans la salle ici, c'est que ça aurait été bien de soutenir des acteurs de la scène du logiciel libre qui y travaillent depuis longtemps, pas la migration d'un projet initialement réalisé en mode propriétaire... De toute façon, ce n'est pas vraiment des subventions qui sont nécessaires, mais que les acheteurs et décideurs gouvernementaux, qui gèrent les fonds publics achètent des services de cette industrie...

Hehe. Très cocasse, c'est mon laptop qui a servi à mettre en ligne les études, parce que c'est un des seul qui avait une connection internet (le sans-fil que Fabian et moi avions installé!), donc les études sont à http://www.logiciel-libre.gouv.qc.ca/index.php?id=346

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Migration d'Arrondissement.com en logiciel libre

Migration d'Arrondissement.com en logiciel libre, par Yvon Gagnon, Directeur général, L'Avenue inc.

Présentation de l'historique de l'avenue et d'arrondissement.com. Portail des services de proximité, le défi est d'exporter ce concept plus loin que les 4 arrondissements actuels. Il faut remoduler le concept au niveau régional et les affinités avec les valeurs du libre sont assez forte pour avoir décider de faire le pas.

Développer les moyens de faire les appropriations nécessaires. Vision aussi du partage de contenu entre les différentes régions, le défi c'est de fédérer les partenaires de contenus. Mettre à la disponibilité des citoyens des outils impossible à faire en mode propriétaire. Une plate-forme citoyenne donc, avec une vision locale.

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Approche Linux et logiciels libres à la Communauté Métropolitaine de Montréal

Approche Linux et logiciels libres à la Communauté Métropolitaine de Montréal, par Cyrille Béraud, président, Savoir-Faire Linux.

Savoir-Faire Linux existe depuis 1999, donc il va présenter en 10 minutes le résultat de 6 années de travail. Perspective rapide mais concentrée... Donne l'exemple de Martial Bigras chez Goodyear à passé plusieurs projets sous Linux, en 2000. Il donne l'analogie des fabricants de pneus. Ils ont tous les même machines, produisent des pneus. Le challenge c'est d'être rapides et les premier à s'adapter aux conditions du marché. L'enjeux c'est que les gains de productivité de la maîtrise du système d'information.

L'open source redonne aux entreprises le moyen de reprendre contrôle de leurs systèmes d'informations dynamiques, les grands comptes et les administrations publiques. L'open source n'est pas une alternative à Microsoft, c'est une nécessité des marchés modernes. L'économie est réactive, des fusions des séparations, de compagnies, de pays, etc. L'open source est donc une nécessité des systèmes qui doivent évoluer sans cesse.

L'open source n'est pas un produit. C'est une autre manière de faire l'informatique qui bouleverse l'organisation du travail en mode collaboratif. Les enjeux et les conséquences sont important au niveau du modèle d'affaire. Ancien modèle c'était organisation -- fournisseur. Le nouveau modèle c'est organisation -- open source -- société de service en logiciel libre. Ce qui laisse place à une multiplicité de fournisseurs plutôt qu'un seul, le lien est très différent, l'indépendance pour les organisations est presque totale. (note: ha, ça c'est le modèle qui manquait dans l'autre présentation!)

La CMM est un organisme de gouvernance de la région métropolitaine de Montréal. Perspective du client de Savoir-Faire Linux. Leur mission est de coordonner le développement durable. Plusieurs utilisation diverse de linux et des logiciels libres. Les logiciels libres, pas pour la gratuité. Pour la liberté, la souplesse et la marge de manoeuvre. Parce qu'ils croient que l'avenir du secteur économique des TI est étroitement lié à notre capacité d'exploiter ce nouveau modèle basé sur l'expertise et le savoir, pour favoriser l'émergence d'une économie locale forte. Les facteurs de risques sont les petites entreprises. En conclusion, pour une industrie forte il faut favoriser l'émergence d'une culture basée sur le savoir et le service plutôt que les copyright et les licences. Il faut que les donneurs d'ouvrages que sont les org, publiques prennent le risque de ce nouveau paradigme et génèrent une demande suffisante pour soutenir le marché.

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Quelle est la place d'un éditeur de logiciels dans le monde du logiciel libre?

Quelle est la place d'un éditeur de logiciels dans le monde du logiciel libre?, par Yves Hamelin, HLP Technologie.

Un éditeur d'un logiciel propriétaire qui tourne sur les plate-formes libres (Linux). Il présente l'évolution des logiciels, du traitement des données aux communications à la collaboration. Présente les critères de sélection habituels pour choisir un logiciel (répondre aux besoins, fiabilité, sécurité, réduction prob. implantation, coûts, etc).

Présente deux modèles proposés. Éditeur -- Produit -- Service. Consultant informatique -- Service -- Produit. (note: il ne présente aucun autre modèle et dit que ce sont les deux seuls, pas d'accord!)

Il tente de donner un exemple de produits qui fonctionnent tous les deux sur Linux, présente l'amortissement des coûts des deux modèles. L'éditeur est obligé d'avoir un produit éprouvé. Il parle du temps nécessaire à valider les offres de libre. Il ne parle pas de la sélection qui se fait naturellement. Note: c'est très évident dans le choix des mots même la perspective dénigrante de ce qui n'est pas selon son modèle choisi... Il cite les pire exemples du libre (pas de documentation) plutôt que les meilleurs (documentation collaborative)... Comparaison de l'offre des deux modèles. Note: j'ai beaucoup de difficulté à suivre, j'aurais des objections sur chacune des slides! C'est très blanc ou noir comme présentation. Il cite les problématiques de qualité comme quoi un éditeur fait un produit de plus de qualité. Dans le cas d'un éditeur de logiciel, l'utilisateur est dépendant de l'éditeur. Dans le cas des consultants, il dit que le consultant ne peut amortir les coûts du service et réduire ces honoraires en dessous des coûts d'adaptation.

Le time-to-market est important dans le cas d'un éditeur (c'est vrai pour tous). Selon lui l'éditeur avec sa solution prête à être utilisée possède un avantage. Il dit que l'éditeur à un avantage aujourd'hui... Note: pour combien de temps? Il parle des logiciels libres sans en faire, juste en les utilisant comme infrastructure. Il y à toute une discussion sur ce modèle par la salle, les réactions et les questions sont vives... Excellente question sur le fait que le modèle proposé de logiciel propriétaire va être dépassé un moment donné, surtout que les très gros comme IBM/Novell et autres qui libèrent des codes sources propriétaires...

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L'appropriation de Linux par la communauté gouvernementale

Par Benoit Girard du ministère des services gouvernementaux, qui s'occupe du réseau des webmestres. C'est un observateur du web et du logiciel libre de longue date. Une question qui se pose, est-ce que linux est prêt pour le desktop? Il explique très bien les différentes couches qui sont présentes dans l'utilisation d'un ordinateur (qu'il nomme l'encapsulation) présent dans les systèmes d'opérations modernes. La différence de culture entre dos/windows qui encapsule au maximum et cache tout, et unix/linux c'est une série d'outils ou tout est une série de blocks visibles. Une autre des grandes différence c'est la documentation, les livres, les revues, les cours. La documentation à trois rôles: tutoriel, la référence et l'aide à la modélisation, ce qui veux dire, la conception qu'on a dans la tête. Il donne de très bon exemple du mécanicien qui à déjà une bonne idée de ce qui ne va pas dans une voiture même si c'est mal décrit par l'utilisateur, comme un médecin qui utilise les symptômes pour se référer au modèle.

C'est vraiment un besoin important pour que Linux soit adopté massivement, communiquer la compréhension du modèle. Les revues linux actuelles sont pour les professionnels, pas pour les utilisateurs. Modèle commercial derrière tout ça? Fait référence à TUX, la revue pdf pour les débutants, qui ne prends pas les gens pour des idiots mais les accompagne correctement. Il donne un exemple d'encapsulation, une feuille de calcul (spreadsheet) ça permet à un comptable de ne pas avoir besoin de programmeur pour faire faire des choses comptables à son ordinateur. La clarté difficile à obtenir, aussi la constance, c'est tout partie de l'encapsulation. Améliorer l'encapsulation, des test d'utilisabilité (note: les applications web dans un fureteur c'est la forme ultime d'encapsulation!) Les projets actuels de logiciels libres sont très intimidants, il faudrait inventer le rôle d'utilisateur type, ses questions niaiseuses sont le chemin vers le succès dans ce domaine. (note: quels sont les projets qui ont réussi ça)? Faire mieux que windows (ou autrement peut-être?) avec les utilisateurs. (note: les communautés de passionnés sont un modèle intéressant).

Une bonne question sur pourquoi le Mac qui fait très bien l'encapsulation n'a pas réussi, la distribution de Windows sur les équipements était un grand avantage. Note: distribution internet maintenant casse ce modèle, et surtout le droit de redistribution! Un bon exemple d'un projet ou ces besoins sont couverts? Tiki-wiki, ou le lead est un utilisateur plutôt qu'un développeur!

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Des exemples concrets de développement coopératif dans les collectivités et les hôpitaux

Des exemples concrets de développement coopératif dans les collectivités et les hôpitaux, par M. Pascal Feydel, Délégué général, Adullact-France.

L'Adullact vise à mutualiser le développement d'application métiers, par le biais d'une organisation de type OSBL et d'une coopérative de travail (j'ai traduit les termes en version québécoise). Création européenne d'une forge de développement logiciel européen et accent sur l'international

Évolution de la logique des méthodes de développement, du développement individuel au développement mutualisé aujourd'hui, centré sur les besoins des utilisateurs. Il présente un tableau intéressant sur les différence. Une importante, en maintenance avec les logiciels propriétaires et logiciel libre, c'est que les contrats de mainteance propriétaires sont fixes et rarement modifiable, alors que dans les prestations libres, c'est ouvert à discussion, au juste prix.

Le développement coopératif de l'ADULLACT ajoute à la méthode bazaar tout le côté gestion de projet, la documentation, les rencontres de travail, le suivi du progrès de programmation. Un logiciel libre est gratuit lorqu'il a été payé. L'argent public ne doit payer qu'une seule fois. C'est excellent! Ça prends ça au Québec sérieusement. (note: poser la question, qu'est-ce qui fut nécessaire pour démarrer l'addulact?) Une équipe permanente de 10 personnes et une version de sourceforge locale. Modèle économique, sur l'atelier (gForge), le magasin (pour les membres) avec les logiciels récents, packagés, testé, auto-installable. Ensuite le grenier, les logiciels finalisés et redistribués gratuitement.

1000 contributeurs, 150 projets. Formation en développement opensource, CVS, gForge, outils de développement, projets libres. Le magasin est géré avec Mambo. Espace de démonstration en-ligne de tous les logiciels développés à partir de leur site. 4 communauté, PHP, Java, Python et .NET, ce qui cause discussion, mais ils sont pragmatiques, si un logiciel est libre, même si sa plate-forme de développement ne l'est pas, il est admissaible quand même. Projet d'échange de données XML et de schémas communs pour les acteurs publics.

Il présente un projet de données libres, une carte libre (ou les données sont libres), ils distribuent des GPS et les gens enregistrent les points, c'est comme un wikipédia cartographique/geographique, sur mapserver... étonnant et impressionant, ça se nomme un point c'est tout!

Projet GCOD, à partir d'un diagramme UML en DIA, qui génère du PHP, JAVA ou C. Un projet d'un système de gestion de signatures. Présentation aussi d'un espace numérique de travail (ENT), très similiare à MILLE mais en php. Trois catégories de projets, Projets en dépot (démarrage, code mais communauté à créer), projets mutualisés (communauté pré-existantes, groupes de travail) )et projets entreprises (logiciels déjà développés par des entreprises). Par types de technologie, PHP, JAVA, Python, etc.

Les services offerts, support technique, le développement veille et acccès aux études, animation des communautés de projets, pakcaging des logiciels, hébergement des solutions libres. C'est ainsi que l'ADULLACT se finance. Il termine par l'image d'un cercle vertueux (wow!) je veux une copie de cette présentation!

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Novell et Linux, quelques cas concrets

Open Source collaboration for government. Quelques exemples, GOCC, Sakai, projets sur sourceforge, etc.

Dans les écoles, plusieurs défis pour les postes de travail des étudiants, les coûts sont élévés et peu de retour. Dans plusieurs écoles, les initiatives informatiques ne sont pas sustainable, c'est à dire que les coûts récurrents sont très élevés. En Indiana, un projet pour les écoles secondaires vise à mettre un ordinateur sur chaque bureau de chaque élève à temps plein, au besoin. Le nom de cette initiative est les 1:1 Indiana Initiative. Ils utilisent entre autre des bureau avec l'écran dans le bureau, pour ne pas avoir les écrans qui coupent le champs de vision et prendre toute la place...

Quelques observations sur la sécurité et le contrôle des accès. Ils veulent standardiser vers une seule infrastructure et technologie informatique, qui serait linux (note: je suis un peu contre tout ça, même si je comprends pourquoi, mais l'uniformité c'est pas chouette). Pour l'instant ça coûte environ 1500$ par poste, avec cette initative ils veulent descendre ça à 600$, incluant les bureaux spéciaux avec l'écran à l'intérieur. Quand un ordinateur brise, on le remplace, on ne le répare pas. C'est plein de buzzword là sur l'écran, affordability, sustainability, repeatability, flexibility, openness, compatibility, commonality, scalability, pareil comme n'importe quelle présentation de vendeur de grosse compagnie ;-) ... Note intéressante: 20 milions par année en Indiana juste en license de MS-Office!

Un point plus intéressant, plus de participation, plus d'engagement, plus d'enthousiasme de la part des élèves. Présentation de l'architecture conceptuelle du réseau, assez classique, centralisation au niveau de l'état et réplication locale à chaque école pour les services essentiel. Données des étudiants disponibles de partout au besoin, les étudiants sont mobiles. Un des défis important c'est que la bureautique est au centre des besoins. Une évaluation des types d'application existantes, la plupart existent déjà soit sous linux ou par un fureteur, quelques-une devront être mises-à-jour parce qu'elles forcent des logiciels propriétaires, donc certaines applications seront retirées. Il présente pourquoi Novell desktop est intéressant, mais sérieusement, c'est juste un kernel linux + gnome + evolution + firefox + openoffice. Pas besoin de Novell pour ça me semble, et on voit bien le push pour evolution au lien de thunderbird...

Un autre projet présenté, une migration Open Office premièrement sous Windows avec Linux plus tard. Catégorisation selon le niveau de support des besoins par rapport à OO (note, ne pas oublier de poser la question: si OO est si crucial pour Novell Desktop, quelle est la contribution de Novell à ce projet? Je vais aller regarder les mailings lists pendant ce temps là pour voir si je vois pas mal de novell.com dans les archives...) Je pose la question, pas de réponse vraiment claire... il parle que Novell est très impliqué, comme dans Mono par exemple et pleins d'autres projets, et qu'ils ont mis en open source des trucs qui étaient propriétaires avant. Une recherhce sur le sujet semble donner beaucoup plus de réponses intéressantes que ce que le conférencier à offert, pas mal.

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Problématiques juridiques des logiciels libres et ouverts : défis et solutions pour le gouvernement du Québec

Problématiques juridiques des logiciels libres et ouverts : défis et solutions pour le gouvernement du Québec, par Pierre-Paul Lemyre, LexUM et CRDP, Université de Montréal.

Une license c'est un contrat, lié au droit des obligations. Est-ce que les licenses libres sont valides au Québec? Rien ne remet en cause l'existence de ces licenses dans le droit canadien.

Principaux risques juridiques. Les droits moraux de l'auteur, le droit à l'intégrité est incessible (issu du droit européen, n'existe pas au ÉU), , au Canada, chacun des contributeurs à un logiciel libre et ouvert peut s'opposer à des utilisations auxquels ils s'oppose. La cour protège l'intégrité même comme la structure.

Différentes formes d'organisation, en chaîne, une cession (FSF) ou une concessission (ASF). Un défaut dans les cas ou un préalable dans le défaut de la chaîne de titres est à surveiller.

Au Canada, les brevets logiciels n'existent pas (selon le conférencier). Mais... si le logiciel est relié à une pièce physique brevetable, le brevet est attribué mais ce n'est pas testé encore en cours.

Est-ce qu'il existe des procès au Canada pour défendre la GPL? Pas encore.

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